Aidez à restaurer les décors peints de la villa gallo-romaine de la Millière

Le Musée d’Archéologie Nationale (MAN) de Saint-Germain en Laye possède une collection riche de 3 millions d’objets conservés couvrant :

• Le Paléolithique jusqu’au Néolithique (jusque vers 2 100 avant notre ère),
• L’Âge du Bronze (vers 2 100 à 800 avant notre ère),
• Les âges du Fer (vers 800 avant notre ère),
• Le temps des Gaulois (450 avant notre ère au début de notre ère),
• La Gaule romaine (50 avant notre ère à 476)
• et le Premier Moyen Âge (milieu Vème siècle au milieu VIIIe siècle),

Cette richesse place le MAN parmi les plus importants musées d’archéologie au monde. Le terme « Archéologie » traduisant l’ambition nouvelle de ne plus être perçu comme un conservatoire d’antiquités mais un acteur d’une pratique scientifique vivante dont il doit être le lieu de présentation.

En 2009, le musée d’Archéologie nationale et le Domaine national de Saint-Germain-en-Laye sont réunis au sein d’un service à compétence nationale (SCN) dénommé « Musée d’Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye »

En quoi consiste notre projet ?

Le Musée d’Archéologie nationale ne présente pas de grands décors peints : sa collection de peintures romaines est constituée de lots de fragments épars peinant à évoquer les différents types de décors.

Le remontage du décor de la petite pièce chauffée de la villa de la Millière :

• comblera une lacune dans les collections du MAN
• permettra d’exposer un ensemble cohérent par lequel le visiteur pourra découvrir la restitution en taille réelle d’une pièce de l’art de vivre à la romaine, comme cela se pratique dans d’autres musées
• deviendra un lieu de référence et d'apprentissage pour les étudiants, l’étude, la restauration et le remontage des décors peints de la Villa de la Millière constituant un support exceptionnel de formation de jeunes archéologues et restaurateurs issus de cursus de haut niveau dans le cadre de leurs études en histoire de l’art, en archéologie et en restauration : Paris I Sorbonne, École du Louvre, Institut National du Patrimoine.

Avant d’envisager le remontage, il est indispensable de stabiliser tous les fragments, puis de procéder à leur restauration fondamentale qui permettra d’assembler et remonter les fragments et de combler les lacunes.

• 2021 -> 2023 : remontage, étude, restitution des peintures murales, études des mobiliers et de la faune, poursuite des fouilles
• 2023 -> 2024 : stabilisation des peintures, traitement des archives, préparation de la publication, colloque
• 2025 – 2030 : Remontage sur panneaux, projet de rénovation des salles gallo-romaines

A quoi servira votre don ?

Votre donation portera sur la phase de stabilisation, fondamentale avant toute restauration, qui consiste à garantir la conservation pérenne des objets archéologiques, comme refixer des pigments qui se détachent de leur support, et assurer les données de l’étude en assemblant physiquement les fragments entre eux. Les coûts en sont avant tout des coûts de main d’œuvre (prise en charge des étudiants bénévoles, des archéologues, et des techniciens, avec des temps d’intervention sont très long et nécessitant du personnel qualifié (Bac+5)).

© Fresque de la Millière - Médaillon "été"
APPA – CEPMR